Exercer
L'exercice est toute activité corporelle qui améliore ou maintient la forme physique et la santé et le bien-être en général. [1]

Il est pratiqué pour diverses raisons, pour favoriser la croissance et améliorer la force, prévenir le vieillissement , développer les muscles et le système cardiovasculaire , perfectionner les compétences sportives , perdre ou maintenir le poids , améliorer la santé [2] et aussi pour le plaisir. De nombreuses personnes choisissent de faire de l' exercice à l'extérieur où elles peuvent se rassembler en groupes, socialiser et améliorer leur bien-être . [3]
En termes d'avantages pour la santé, la quantité d'exercice recommandée dépend de l'objectif, du type d'exercice et de l'âge de la personne. Même faire un peu d'exercice est plus sain que n'en faire aucun. [4]
Classification

Les exercices physiques sont généralement regroupés en trois types, en fonction de l'effet global qu'ils ont sur le corps humain: [5]
- L'exercice aérobie est une activité physique qui utilise de grands groupes musculaires et amène le corps à utiliser plus d' oxygène qu'il ne le ferait au repos. [5] Le but de l'exercice aérobie est d'augmenter l' endurance cardiovasculaire . [6] Des exemples d'exercices aérobiques comprennent la course , le cyclisme , la natation , la marche rapide , la corde à sauter , l' aviron , la randonnée , la danse, le tennis , l'entraînement continu et la course de fond . [5]
- L'exercice anaérobie , qui comprend un entraînement en force et en résistance, peut raffermir, renforcer et augmenter la masse musculaire, ainsi qu'améliorer la densité osseuse, l' équilibre et la coordination . [5] Des exemples d'exercices de force sont les pompes , les tractions , les fentes , les squats, le développé couché. L' exercice anaérobique comprend également la formation de poids , la formation fonctionnelle , la formation excentrique , l' entraînement par intervalles , sprints , et l' entraînement par intervalles à haute intensité qui augmente la force musculaire à court terme. [5] [7]
- Les exercices de flexibilité étirent et allongent les muscles . [5] Des activités telles que les étirements aident à améliorer la flexibilité des articulations et à garder les muscles souples. [5] Le but est d'améliorer l' amplitude des mouvements, ce qui peut réduire le risque de blessure. [5] [8]
L'exercice physique peut également inclure un entraînement axé sur la précision , l' agilité , la puissance et la vitesse . [9]
Les types d'exercice peuvent également être classés comme dynamiques ou statiques. Les exercices «dynamiques» tels que la course régulière, ont tendance à produire une baisse de la pression artérielle diastolique pendant l'exercice, en raison de l'amélioration du flux sanguin. À l'inverse, l'exercice statique (comme l'haltérophilie) peut entraîner une augmentation significative de la pression systolique , quoique transitoire, pendant l'exécution de l'exercice. [dix]
Effets sur la santé
Type d'adaptation | Effets d'entraînement d' endurance | Force effets de formation | Sources |
---|---|---|---|
Hypertrophie musculaire | ↔ | ↑ ↑ ↑ | [11] |
Force et puissance musculaires | ↔ ↓ | ↑ ↑ ↑ | [11] |
Taille des fibres musculaires | ↔ ↑ | ↑ ↑ ↑ | [11] |
Synthèse des protéines myofibrillaires | ↔ ↑ | ↑ ↑ ↑ | [11] |
Adaptations neuromusculaires | ↔ ↑ | ↑ ↑ ↑ | [11] |
Capacité anaérobie | ↑ | ↑ ↑ | [11] |
Tolérance au lactate | ↑ ↑ | ↔ ↑ | [11] |
Capacité d'endurance | ↑ ↑ ↑ | ↔ ↑ | [11] |
Croissance capillaire ( angiogenèse ) | ↑ ↑ | ↔ | [11] |
Biogenèse mitochondriale | ↑ ↑ | ↔ ↑ | [11] |
Densité mitochondriale et fonction oxydative | ↑ ↑ ↑ | ↔ ↑ | [11] |
Densité minérale osseuse | ↑ ↑ | ↑ ↑ | [11] |
Marqueurs inflammatoires | ↓ ↓ | ↓ | [11] |
La flexibilité | ↑ | ↑ | [11] |
Posture | ↔ | ↑ | [11] |
Capacité aux activités de la vie quotidienne | ↔ ↑ | ↑ ↑ | [11] |
Le taux métabolique basal | ↑ | ↑ ↑ | [11] |
Pourcentage de graisse corporelle | ↓ ↓ | ↓ | [11] |
Masse corporelle mince | ↔ | ↑ ↑ | [11] |
Niveaux d' insuline au repos | ↓ | ↓ | [11] |
Sensibilité à l'insuline | ↑ ↑ | ↑ ↑ | [11] |
Réponse de l'insuline au défi du glucose | ↓ ↓ | ↓ ↓ | [11] |
Fréquence cardiaque au repos | ↓ ↓ | ↔ | [11] |
Volume de course (au repos et maximal) | ↑ ↑ | ↔ | [11] |
Tension artérielle systolique (au repos) | ↔ ↓ | ↔ | [11] |
Tension artérielle diastolique (au repos) | ↔ ↓ | ↔ ↓ | [11] |
Profil de risque cardiovasculaire | ↓ ↓ ↓ | ↓ | [11] |
Légende de la table
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L'exercice physique est important pour maintenir la forme physique et peut contribuer au maintien d'un poids santé, à la régulation du système digestif, à la construction et au maintien d'une densité osseuse, d'une force musculaire et d'une mobilité articulaire saines, à la promotion du bien-être physiologique, à la réduction des risques chirurgicaux et au renforcement du système immunitaire. système. Certaines études indiquent que l'exercice peut augmenter l'espérance de vie et la qualité de vie globale. [12] Les personnes qui participent à des niveaux modérés à élevés d'exercice physique ont un taux de mortalité plus faible que les personnes qui, par comparaison, ne sont pas physiquement actives. [13] Des niveaux modérés d'exercice ont été corrélés à la prévention du vieillissement en réduisant le potentiel inflammatoire. [14] La majorité des avantages de l'exercice sont obtenus avec environ 3500 minutes d' équivalent métabolique (MET) par semaine, avec des rendements décroissants à des niveaux d'activité plus élevés. [15] Par exemple, monter les escaliers 10 minutes, passer l'aspirateur 15 minutes, jardiner 20 minutes, courir 20 minutes et marcher ou faire du vélo pour le transport pendant 25 minutes par jour permettrait ensemble d' atteindre environ 3 000 minutes MET par semaine. [15] Un manque d' activité physique est à l'origine d'environ 6% du fardeau des maladies coronariennes, 7% du diabète de type 2, 10% du cancer du sein et 10% du cancer du côlon dans le monde. [16] Dans l'ensemble, l'inactivité physique cause 9% de la mortalité prématurée dans le monde. [16]
Aptitude
Les individus peuvent améliorer leur condition physique en augmentant leurs niveaux d' activité physique . [17] L'augmentation de la taille musculaire de l'entraînement en résistance est principalement déterminée par le régime alimentaire et la testostérone. [18] Cette variation génétique dans l'amélioration de l'entraînement est l'une des principales différences physiologiques entre les athlètes d'élite et la population en général. [19] [20] Des études ont montré que l'exercice à un âge moyen conduit à une meilleure capacité physique plus tard dans la vie. [21]
La motricité et le développement précoces sont également liés à l'activité physique et à la performance plus tard dans la vie. Les enfants qui maîtrisent plus tôt les habiletés motrices sont plus enclins à être physiquement actifs, et ont donc tendance à bien performer dans les sports et à avoir de meilleurs niveaux de forme physique. La compétence motrice précoce a une corrélation positive avec l'activité physique et les niveaux de forme physique pendant l'enfance, tandis qu'une moindre maîtrise des habiletés motrices se traduit par un mode de vie plus sédentaire. [22]
Une méta-analyse de 2015 a démontré que l'entraînement par intervalles à haute intensité améliorait davantage la VO2 max que l'entraînement d'endurance de faible intensité. [23]
Système cardiovasculaire
L'effet bénéfique de l'exercice sur le système cardiovasculaire est bien documenté. Il existe une corrélation directe entre l'inactivité physique et les maladies cardiovasculaires, et l'inactivité physique est un facteur de risque indépendant pour le développement de la maladie coronarienne . De faibles niveaux d'exercice physique augmentent le risque de mortalité par maladies cardiovasculaires. [24] [25]
Les enfants qui font de l'exercice physique subissent une plus grande perte de graisse corporelle et une meilleure santé cardiovasculaire. [26] Des études ont montré que le stress scolaire chez les jeunes augmente le risque de maladie cardiovasculaire dans les années ultérieures; cependant, ces risques peuvent être considérablement réduits grâce à un exercice physique régulier. [27] Il existe une relation dose-réponse entre la quantité d'exercice effectuée à partir d'environ 700-2000 kcal de dépense énergétique par semaine et la mortalité toutes causes confondues et la mortalité par maladie cardiovasculaire chez les hommes d'âge moyen et âgés. Le plus grand potentiel de réduction de la mortalité est observé chez les personnes sédentaires qui deviennent modérément actives. Des études ont montré que les maladies cardiaques étant la principale cause de décès chez les femmes, l'exercice régulier chez les femmes vieillissantes conduit à des profils cardiovasculaires plus sains. Les effets les plus bénéfiques de l'activité physique sur la mortalité par maladie cardiovasculaire peuvent être atteints grâce à une activité d'intensité modérée (40 à 60% de la consommation maximale d'oxygène, selon l'âge). Les personnes qui modifient leur comportement après un infarctus du myocarde pour inclure une activité physique régulière ont amélioré leurs taux de survie. Les personnes qui restent sédentaires présentent le risque le plus élevé de mortalité toutes causes confondues et de maladie cardiovasculaire. [28] Selon l' American Heart Association , l'exercice réduit le risque de maladies cardiovasculaires, y compris les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux . [25]
Système immunitaire
Bien qu'il y ait eu des centaines d'études sur l'exercice physique et le système immunitaire , il existe peu de preuves directes de son lien avec la maladie. [29] Les preuves épidémiologiques suggèrent que l'exercice modéré a un effet bénéfique sur le système immunitaire humain ; un effet qui est modélisée dans une courbe J . Un exercice modéré a été associé à une diminution de 29% de l'incidence des infections des voies respiratoires supérieures (URTI), mais des études sur des marathoniens ont montré que leur exercice prolongé de haute intensité était associé à un risque accru de survenue d'infections. [29] Cependant, une autre étude n'a pas trouvé l'effet. Les fonctions des cellules immunitaires sont altérées après des séances aiguës d'exercice prolongé et de haute intensité, et certaines études ont montré que les athlètes courent un risque plus élevé d'infections. Des études ont montré qu'un stress intense pendant de longues durées, comme l'entraînement pour un marathon, peut supprimer le système immunitaire en diminuant la concentration de lymphocytes. [30] Les systèmes immunitaires des athlètes et des non-athlètes sont généralement similaires. Les athlètes peuvent avoir un nombre de cellules tueuses naturelles et une action cytolytique légèrement élevés , mais il est peu probable que ceux-ci soient cliniquement significatifs. [29]
La supplémentation en vitamine C a été associée à une incidence plus faible d' infections des voies respiratoires supérieures chez les marathoniens. [29]
Les biomarqueurs de l' inflammation tels que la protéine C-réactive , qui sont associés aux maladies chroniques, sont réduits chez les individus actifs par rapport aux individus sédentaires, et les effets positifs de l'exercice peuvent être dus à ses effets anti-inflammatoires. Chez les personnes atteintes d'une maladie cardiaque, les interventions d'exercice abaissent les taux sanguins de fibrinogène et de protéine C-réactive, un important marqueur de risque cardiovasculaire. [31] La dépression du système immunitaire à la suite de périodes aiguës d'exercice peut être l'un des mécanismes de cet effet anti-inflammatoire. [29]
Cancer
Une revue systématique a évalué 45 études qui ont examiné la relation entre l'activité physique et les taux de survie au cancer. Selon la revue, «[il] existait des preuves cohérentes issues de 27 études observationnelles selon lesquelles l'activité physique est associée à une réduction de la mortalité toutes causes confondues, spécifique au cancer du sein et spécifique au cancer du côlon. Il n'y a actuellement pas suffisamment de preuves concernant l'association entre l'activité physique et la mortalité des survivants d'autres cancers. " [32] Les preuves suggèrent que l'exercice peut avoir un effet positif sur la qualité de vie liée à la santé des survivants du cancer, y compris des facteurs tels que l'anxiété, l'estime de soi et le bien-être émotionnel. [33] Pour les personnes atteintes de cancer qui suivent un traitement actif, l'exercice peut également avoir des effets positifs sur la qualité de vie liée à la santé, comme la fatigue et le fonctionnement physique. [34] Ceci est susceptible d'être plus prononcé avec des exercices d'intensité plus élevée. [34] Bien qu'il n'y ait que des preuves scientifiques limitées sur le sujet, les personnes atteintes de cachexie cancéreuse sont encouragées à faire de l'exercice physique. [35] En raison de divers facteurs, certaines personnes atteintes de cachexie cancéreuse ont une capacité limitée pour l'exercice physique. [36] [37] L' observance de l'exercice prescrit est faible chez les personnes atteintes de cachexie et les essais cliniques d'exercice dans cette population souffrent souvent de taux d'abandon élevés. [36] [37]
Les preuves sont très incertaines quant à l'effet des exercices physiques aérobies sur l'anxiété et les événements indésirables graves chez les adultes atteints d' hémopathies malignes . [38] Les exercices physiques aérobies peuvent entraîner peu ou pas de différence dans la mortalité, la qualité de vie et le fonctionnement physique. [38] Ces exercices peuvent entraîner une légère réduction de la dépression. De plus, les exercices physiques aérobies réduisent probablement la fatigue. [38]
Neurobiologique
Les effets neurobiologiques de l'exercice physique sont nombreux et impliquent un large éventail d'effets interdépendants sur la structure cérébrale, la fonction cérébrale et la cognition . [39] [40] [41] [42] Un grand nombre de recherches chez l'homme a démontré qu'un exercice aérobie cohérent (par exemple, 30 minutes par jour) induit des améliorations persistantes de certaines fonctions cognitives , des altérations saines de l'expression des gènes dans le cerveau, et des formes bénéfiques de neuroplasticité et de plasticité comportementale ; Certains de ces effets à long terme comprennent: une croissance neuronale accrue , une activité neurologique accrue (p. ex., la signalisation c-Fos et BDNF ), une meilleure gestion du stress, un contrôle cognitif amélioré du comportement , une mémoire déclarative , spatiale et de travail améliorée , ainsi que structurelle et fonctionnelle améliorations des structures cérébrales et des voies associées au contrôle cognitif et à la mémoire. [39] [40] [41] [42] [43] [44] [45] [46] [47] [48] Les effets de l'exercice sur la cognition ont des implications importantes pour améliorer les performances scolaires chez les enfants et les étudiants, en améliorant la productivité des adultes, la préservation de la fonction cognitive chez les personnes âgées, la prévention ou le traitement de certains troubles neurologiques et l'amélioration de la qualité de vie globale . [39] [49] [50] [51]
Chez les adultes en bonne santé, il a été démontré que l'exercice aérobie induisait des effets transitoires sur la cognition après une seule séance d'exercice et des effets persistants sur la cognition après un exercice régulier pendant plusieurs mois. [39] [48] [52] Les personnes qui pratiquent régulièrement des exercices d'aérobie (par exemple, la course, le jogging , la marche rapide, la natation et le cyclisme) ont des scores plus élevés aux tests de fonction neuropsychologique et de performance qui mesurent certaines fonctions cognitives, telles que le contrôle attentionnel , contrôle inhibiteur , la flexibilité cognitive , la mémoire de travail mise à jour et la capacité, la mémoire déclarative , la mémoire spatiale , et la vitesse de traitement de l' information . [39] [43] [45] [47] [48] [52] Les effets transitoires de l'exercice sur la cognition comprennent des améliorations dans la plupart des fonctions exécutives (par exemple, l'attention, la mémoire de travail, la flexibilité cognitive, le contrôle inhibiteur, la résolution de problèmes et la décision fabrication) et la vitesse de traitement de l'information pendant une période allant jusqu'à 2 heures après l'exercice. [52]
L'exercice aérobie induit des effets à court et à long terme sur l'humeur et les états émotionnels en favorisant l' affect positif , en inhibant l'affect négatif et en diminuant la réponse biologique au stress psychologique aigu . [52] À court terme, l'exercice aérobie fonctionne à la fois comme antidépresseur et euphorisant , [53] [54] [55] [56] alors que l'exercice cohérent produit des améliorations générales de l' humeur et de l'estime de soi . [57] [58]
L'exercice aérobie régulier améliore les symptômes associés à une variété de troubles du système nerveux central et peut être utilisé comme traitement d' appoint pour ces troubles. Il existe des preuves claires de l'efficacité du traitement par l'exercice pour le trouble dépressif majeur et le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention . [49] [55] [59] [60] [61] L' Académie américaine de neurologie de guide de pratique clinique pour la déficience cognitive légère indique que les cliniciens devraient recommander l' exercice régulier (deux fois par semaine) à des personnes qui ont été diagnostiqués avec ce état. [62] Les examens des preuves cliniques soutiennent également l'utilisation de l'exercice comme thérapie d'appoint pour certains troubles neurodégénératifs , en particulier la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson . [63] [64] [65] [66] [67] [68] L'exercice régulier est également associé à un risque plus faible de développer des troubles neurodégénératifs. [66] [69] Un grand nombre de preuves précliniques et de preuves cliniques émergentes soutient l'utilisation de l'exercice comme thérapie d'appoint pour le traitement et la prévention des toxicomanies . [70] [71] [72] [73] [74] L'exercice régulier a également été proposé comme thérapie d'appoint pour les cancers du cerveau . [75]Dépression
Un certain nombre de revues médicales ont indiqué que l'exercice a un effet antidépresseur marqué et persistant chez l'homme, [43] [55] [56] [59] [76] [77] un effet supposé être médié par une signalisation BDNF améliorée dans le cerveau . [46] [59] Plusieurs revues systématiques ont analysé le potentiel de l'exercice physique dans le traitement des troubles dépressifs . La revue 2013 de la Collaboration Cochrane sur l'exercice physique pour la dépression a noté que, sur la base de preuves limitées, il est plus efficace qu'une intervention de contrôle et comparable aux thérapies médicamenteuses psychologiques ou antidépressives. [76] Trois revues systématiques ultérieures de 2014 qui incluaient la revue Cochrane dans leur analyse ont conclu avec des résultats similaires: une a indiqué que l'exercice physique est efficace comme traitement d'appoint (c'est-à-dire, les traitements utilisés conjointement) avec des médicaments antidépresseurs; [59] les deux autres ont indiqué que l'exercice physique avait des effets antidépresseurs marqués et ont recommandé l'inclusion de l'activité physique comme traitement d'appoint de la dépression légère à modérée et de la maladie mentale en général. [55] [56] Une revue systématique a noté que le yoga peut être efficace pour soulager les symptômes de la dépression prénatale . [78] Une autre revue a affirmé que les preuves provenant d'essais cliniques soutiennent l'efficacité de l'exercice physique comme traitement de la dépression sur une période de 2 à 4 mois. [43] Ces avantages ont également été notés chez les personnes âgées , avec une revue menée en 2019 qui a révélé que l'exercice est un traitement efficace pour la dépression cliniquement diagnostiquée chez les personnes âgées. [79]
Une méta-analyse de juillet 2016 a conclu que l'exercice physique améliore la qualité de vie globale des personnes souffrant de dépression par rapport aux témoins. [49] [80]L'exercice aérobie continu peut induire un état d' euphorie transitoire , familièrement connu sous le nom de «high du coureur» en course de fond ou de «rameur de haut» en équipage , grâce à la biosynthèse accrue d'au moins trois substances neurochimiques euphorisantes : l' anandamide (un endocannabinoïde ), [81 ] la β-endorphine (un opioïde endogène ), [82] et la phénéthylamine (une trace d'amine et d' analogue d' amphétamine ). [83] [84] [85]
Dormir
Les preuves préliminaires d'une revue de 2012 ont indiqué que l'entraînement physique pendant jusqu'à quatre mois peut améliorer la qualité du sommeil chez les adultes de plus de 40 ans. [86] Une revue de 2010 a suggéré que l'exercice améliorait généralement le sommeil de la plupart des gens et pouvait aider à lutter contre l' insomnie , mais les preuves sont insuffisantes pour tirer des conclusions détaillées sur la relation entre l'exercice et le sommeil. [87] Une revue systématique et une méta-analyse de 2018 ont suggéré que l'exercice peut améliorer la qualité du sommeil chez les personnes souffrant d'insomnie. [88]
Libido
Une étude de 2013 a révélé que l'exercice améliorait les problèmes d'excitation sexuelle liés à l'utilisation d'antidépresseurs. [89]
Mécanisme des effets
Muscle squelettique
L'entraînement en résistance et la consommation ultérieure d'un repas riche en protéines favorisent l'hypertrophie musculaire et les gains de force musculaire en stimulant la synthèse des protéines musculaires myofibrillaires (MPS) et en inhibant la dégradation des protéines musculaires (MPB). [90] [91] La stimulation de la synthèse des protéines musculaires par l'entraînement en résistance se produit via la phosphorylation de la cible mécaniste de la rapamycine (mTOR) et l'activation ultérieure de mTORC1 , qui conduit à la biosynthèse des protéines dans les ribosomes cellulaires via la phosphorylation des cibles immédiates de mTORC1 (le p70S6 kinase et la protéine répresseur de traduction 4EBP1 ). [90] [92] La suppression de la dégradation des protéines musculaires après la consommation alimentaire se produit principalement via des augmentations de l' insuline plasmatique . [90] [93] [94] De même, une augmentation de la synthèse des protéines musculaires (via l'activation de mTORC1) et une suppression de la dégradation des protéines musculaires (via des mécanismes indépendants de l'insuline) se sont également avérées après l'ingestion d' acide β-hydroxy β-méthylbutyrique . [90] [93] [94] [95]
L'exercice aérobie induit la biogenèse mitochondriale et une capacité accrue de phosphorylation oxydative dans les mitochondries du muscle squelettique, qui est un mécanisme par lequel l'exercice aérobie améliore les performances d'endurance sous-maximales. [96] [90] [97] Ces effets se produisent via une augmentation induite par l'exercice du rapport AMP : ATP intracellulaire , déclenchant ainsi l'activation de la protéine kinase activée par l'AMP (AMPK) qui phosphoryle par la suite le coactivateur gamma du récepteur activé par les proliférateurs de peroxysomes. 1α (PGC-1α), le maître régulateur de la biogenèse mitochondriale. [90] [97] [98]
• PA: acide phosphatidique
• mTOR: cible mécaniste de la rapamycine
• AMP: adénosine monophosphate
• ATP: adénosine triphosphate
• AMPK: protéine kinase activée par l'AMP
• PGC-1α: récepteur gamma coactivateur-1α activé par les proliférateurs de peroxysomes
• S6K1: kinase p70S6
• 4EBP1: facteur d'initiation de la traduction eucaryote 4E-binding protein 1
• eIF4E: facteur d'initiation de la traduction eucaryote 4E
• RPS6: protéine ribosomale S6
• eEF2: facteur d'élongation eucaryote 2
• RE: exercice de résistance; EE: exercice d'endurance
• Myo: myofibrillaire ; Mito: mitochondrial
• AA: acides aminés
• HMB: acide β-hydroxy β-méthylbutyrique
• ↑ représente l'activation
• Τ représente l'inhibition
Autres organes périphériques

Le développement de la recherche a démontré que de nombreux avantages de l'exercice sont médiés par le rôle du muscle squelettique en tant qu'organe endocrinien. Autrement dit, la contraction des muscles libère plusieurs substances appelées myokines qui favorisent la croissance de nouveaux tissus, la réparation des tissus et de multiples fonctions anti-inflammatoires, qui à leur tour réduisent le risque de développer diverses maladies inflammatoires. [112] L' exercice réduit les niveaux de cortisol , ce qui cause de nombreux problèmes de santé, à la fois physiques et mentaux. [113] L' exercice d'endurance avant les repas abaisse davantage la glycémie que le même exercice après les repas. [114] Il existe des preuves que l'exercice vigoureux (90 à 95% de VO 2 max ) induit un degré plus élevé d' hypertrophie cardiaque physiologique que l'exercice modéré (40 à 70% de VO 2 max), mais on ne sait pas si cela a des effets. sur la morbidité et / ou la mortalité globales. [115] Les exercices aérobies et anaérobies visent à augmenter l'efficacité mécanique du cœur en augmentant le volume cardiaque (exercice aérobie) ou l'épaisseur du myocarde (entraînement en force). L'hypertrophie ventriculaire , l'épaississement des parois ventriculaires, est généralement bénéfique et saine si elle survient en réponse à l'exercice.
Système nerveux central
Les effets de l'exercice physique sur le système nerveux central sont en partie médiés par des hormones de facteurs neurotrophiques spécifiques qui sont libérées dans la circulation sanguine par les muscles , y compris le BDNF , l' IGF-1 et le VEGF . [116] [117] [118] [119] [120] [121]
Mesures de santé publique
Des campagnes à multiples composantes à l'échelle de la communauté sont fréquemment utilisées pour tenter d'augmenter le niveau d'activité physique d'une population. Une revue Cochrane de 2015, cependant, n'a pas trouvé de preuves soutenant un bénéfice. [122] La qualité des preuves sous-jacentes était également médiocre. [122] Cependant, certaines données indiquent que les interventions en milieu scolaire peuvent augmenter les niveaux d'activité et la condition physique des enfants. [17] Une autre revue Cochrane a trouvé des preuves que certains types de programmes d'exercice, tels que ceux impliquant la démarche, l'équilibre, la coordination et les tâches fonctionnelles, peuvent améliorer l'équilibre chez les personnes âgées. [123] Suite à un entraînement progressif en résistance, les personnes âgées réagissent également avec une fonction physique améliorée. [124] Une enquête sur les interventions brèves faisant la promotion de l'activité physique a révélé qu'elles sont rentables, bien qu'il existe des différences entre les études. [125]
Les approches environnementales semblent prometteuses: des panneaux encourageant l'utilisation des escaliers, ainsi que des campagnes communautaires, peuvent augmenter les niveaux d'exercice. [126] La ville de Bogotá , en Colombie , par exemple, bloque 113 kilomètres (70 mi) de routes le dimanche et les jours fériés pour permettre à ses citoyens de faire de l'exercice plus facilement. Ces zones piétonnes s'inscrivent dans un effort de lutte contre les maladies chroniques et de maintien d'un IMC sain . [127] [128]
Pour identifier les stratégies de santé publique efficaces, un aperçu Cochrane des revues est en préparation. [129]
On a dit que l'exercice physique réduisait les coûts des soins de santé, augmentait le taux de présence au travail et augmentait la quantité d'efforts que les femmes consacraient à leur travail. [130] Il existe un certain niveau de préoccupation concernant une exposition supplémentaire à la pollution de l'air lors de l' exercice à l'extérieur , en particulier à proximité de la circulation. [131]
Les enfants imiteront le comportement de leurs parents par rapport à l'exercice physique. Les parents peuvent ainsi promouvoir l'activité physique et limiter le temps que les enfants passent devant les écrans. [132]
Les enfants en surpoids qui font de l'exercice physique subissent une plus grande perte de graisse corporelle et une meilleure forme cardiovasculaire. Selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, les enfants et les adolescents devraient faire 60 minutes ou plus d'activité physique chaque jour. [133] Il est essentiel de faire de l'exercice physique dans le système scolaire et de garantir un environnement dans lequel les enfants peuvent réduire les obstacles pour maintenir un mode de vie sain.
La direction générale de l'éducation et de la culture (DG EAC) de la Commission européenne a consacré des programmes et des fonds aux projets HEPA (Health Enhancing Physical Activity) [134] dans le cadre de son programme Horizon 2020 et Erasmus + , car des recherches ont montré que trop d'Européens ne le sont pas. assez actif physiquement. Un financement est disponible pour une collaboration accrue entre les acteurs actifs dans ce domaine à travers l'UE et dans le monde, la promotion de HEPA dans l'UE et ses pays partenaires, et la Semaine européenne du sport. La DG EAC publie régulièrement un Eurobaromètre sur le sport et l'activité physique.
Tendances d'exercice

Dans le monde entier, il y a eu un virage important vers un travail moins exigeant physiquement. [135] Cela s'est accompagné d'une utilisation croissante du transport mécanisé, d'une plus grande prévalence de la technologie permettant d'économiser du travail à la maison et de moins de loisirs actifs . [135] Les changements de style de vie personnel peuvent toutefois corriger le manque d'exercice physique.
Des recherches publiées en 2015 suggèrent que l'intégration de la pleine conscience dans les interventions d'exercice physique augmente l'adhérence à l'exercice et l'auto-efficacité, et a également des effets positifs à la fois psychologiquement et physiologiquement. [136]
Variation sociale et culturelle

L'exercice semble différent dans chaque pays, tout comme les motivations derrière l'exercice. [3] Dans certains pays, les gens font de l'exercice principalement à l'intérieur, tandis que dans d'autres, les gens font principalement de l' exercice à l'extérieur . Les gens peuvent faire de l'exercice pour le plaisir personnel, la santé et le bien-être, les interactions sociales, la compétition ou l'entraînement, etc. Ces différences pourraient être attribuées à diverses raisons, notamment l'emplacement géographique et les tendances sociales.
En Colombie, par exemple, les citoyens apprécient et célèbrent les environnements extérieurs de leur pays. Dans de nombreux cas, ils utilisent des activités de plein air comme rassemblements sociaux pour profiter de la nature et de leurs communautés. À Bogotá, en Colombie, un tronçon de route de 70 miles connu sous le nom de Ciclovía est fermé chaque dimanche pour permettre aux cyclistes, coureurs, patins à roulettes, skateurs et autres pratiquants de s'entraîner et de profiter de leur environnement. [137]
À l'instar de la Colombie, les citoyens cambodgiens ont tendance à faire de l'exercice social à l'extérieur. Dans ce pays, les gymnases publics sont devenus très populaires. Les gens se rassembleront dans ces gymnases en plein air non seulement pour utiliser les installations publiques, mais aussi pour organiser des séances d'aérobic et de danse, qui sont ouvertes au public. [138]
La Suède a également commencé à développer des salles de sport en plein air, appelées utegym . Ces salles de sport sont gratuites pour le public et sont souvent placées dans des environnements magnifiques et pittoresques. Les gens nageront dans les rivières, utiliseront des bateaux et traverseront les forêts pour rester en bonne santé et profiter du monde naturel qui les entoure. Cela fonctionne particulièrement bien en Suède en raison de sa situation géographique. [139]
L'exercice dans certaines régions de Chine, en particulier parmi les retraités, semble être socialement ancré. Le matin, des danses ont lieu dans les parcs publics; ces rassemblements peuvent inclure la danse latine, la danse de salon, le tango ou même le jitterbug. Danser en public permet aux gens d'interagir avec ceux avec qui ils n'interagiraient pas normalement, ce qui permet à la fois des avantages sanitaires et sociaux. [140]
Ces variations socioculturelles de l'exercice physique montrent à quel point les personnes, dans des lieux géographiques et des climats sociaux différents, ont des motivations et des méthodes d'exercice variées. L'exercice physique peut améliorer la santé et le bien-être, ainsi que renforcer les liens communautaires et l'appréciation de la beauté naturelle. [3]
Nutrition et récupération
Une bonne nutrition est aussi importante pour la santé que l'exercice. Lors de l'exercice, il devient encore plus important d'avoir une bonne alimentation pour s'assurer que le corps a le bon ratio de macronutriments tout en fournissant suffisamment de micronutriments , afin d'aider le corps dans le processus de récupération après un exercice intense. [141]
Une récupération active est recommandée après avoir participé à un exercice physique, car elle élimine le lactate du sang plus rapidement qu'une récupération inactive. L'élimination du lactate de la circulation permet une baisse facile de la température corporelle, ce qui peut également être bénéfique pour le système immunitaire, car une personne peut être vulnérable à des maladies mineures si la température corporelle baisse trop brutalement après un exercice physique. [142]
Exercice excessif
Un exercice excessif ou un surentraînement se produit lorsqu'une personne dépasse la capacité de son corps à se remettre d'un exercice intense. [143]
Histoire

Les bienfaits de l'exercice sont connus depuis l'antiquité. Datant de 65 avant notre ère, c'est Marcus Cicero , homme politique et avocat romain, qui a déclaré: "C'est l'exercice seul qui soutient les esprits et maintient l'esprit en vigueur." [144] L' exercice a également été considéré comme valorisé plus tard dans l'histoire au début du Moyen Âge comme moyen de survie par les peuples germaniques de l'Europe du Nord. [145]
Plus récemment, l'exercice a été considéré comme une force bénéfique au XIXe siècle. En 1858, Archibald MacLaren ouvrit un gymnase à l' Université d'Oxford et institua un régime d'entraînement pour le major Frederick Hammersley et 12 sous-officiers. [146] Ce régime a été assimilé à la formation de l' armée britannique , qui a formé l' état-major de gymnastique de l'armée en 1860 et a fait du sport une partie importante de la vie militaire. [147] [148] [149] Plusieurs mouvements d'exercices de masse ont également été lancés au début du vingtième siècle. Le premier et le plus important d'entre eux au Royaume-Uni était la Women's League of Health and Beauty, fondée en 1930 par Mary Bagot Stack , qui comptait 166 000 membres en 1937. [150]
Le lien entre la santé physique et l'exercice (ou son absence) a été établi en 1949 et rapporté en 1953 par une équipe dirigée par Jerry Morris . [151] [152] Le Dr Morris a noté que les hommes de classe sociale et d'occupation similaires (conducteurs d'autobus par rapport aux conducteurs d'autobus) avaient des taux de crise cardiaque sensiblement différents, selon le niveau d'exercice qu'ils faisaient: les conducteurs d'autobus avaient une occupation sédentaire et un incidence plus élevée de maladies cardiaques, tandis que les conducteurs de bus étaient contraints de se déplacer continuellement et avaient une incidence plus faible de maladies cardiaques. [152]
Autres animaux
Les études sur les animaux indiquent que l'activité physique peut être plus adaptable que les changements de l'apport alimentaire pour réguler l'équilibre énergétique . [153]
Les souris ayant accès à des roues d'activité se livraient à des exercices volontaires et augmentaient leur propension à courir à l'âge adulte. [154] La sélection artificielle de souris a montré une héritabilité significative dans les niveaux d'exercice volontaire, [155] avec les races "high-runner" ayant une capacité aérobie améliorée , [156] la neurogenèse hippocampique , [157] et la morphologie des muscles squelettiques . [158]
Les effets de l'entraînement physique semblent hétérogènes parmi les espèces non mammifères. À titre d'exemple, l'entraînement physique du saumon a montré des améliorations mineures de l'endurance, [159] et un régime de nage forcé de la sériole à queue jaune et de la truite arc -en -ciel a accéléré leur taux de croissance et modifié la morphologie musculaire favorable à une nage soutenue. [160] [161] Les crocodiles , les alligators et les canards ont montré une capacité aérobie élevée après l'entraînement à l'exercice. [162] [163] [164] Aucun effet de l'entraînement d'endurance n'a été trouvé dans la plupart des études sur les lézards, [162] [165] bien qu'une étude ait rapporté un effet d'entraînement. [166] Chez les lézards, l' entraînement au sprint n'a eu aucun effet sur la capacité maximale d'exercice, [166] et les dommages musculaires causés par le surentraînement sont survenus après des semaines d'exercice forcé sur tapis roulant. [165]
Voir également
- Vie active
- Théories du changement de comportement
- La musculation
- Faire de l'hypertension
- Nausées induites par l'exercice
- Intensité de l'exercice
- Intolérance à l'exercice
- Anaphylaxie induite par l'exercice
- Asthme induit par l'exercice
- Kinésiologie
- Equivalent métabolique
- Thermogenèse non associée à l'exercice
- Effets neurobiologiques de l'exercice physique
- Supercompensation
- Échauffement
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L'exercice physique aérobie (PE) active la libération de facteurs neurotrophiques et favorise l'angiogenèse, facilitant ainsi la neurogenèse et la synaptogenèse, qui à leur tour améliorent la mémoire et les fonctions cognitives. ... L'exercice limite l'altération des neurones dopaminergiques de la substance noire et contribue au fonctionnement optimal des noyaux gris centraux impliqués dans les commandes et le contrôle moteurs par des mécanismes adaptatifs impliquant la dopamine et la neurotransmission du glutamate.
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Les bienfaits de l'exercice régulier, de la forme physique et de la participation sportive sur la santé cardiovasculaire et cérébrale sont indéniables ... L'exercice améliore également la santé psychologique, réduit la perte de volume cérébral liée à l'âge, améliore la cognition, réduit le risque de développer une démence et entrave la neurodégénérescence.
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L'exercice physique aérobie produit de nombreux avantages pour la santé du cerveau. Un exercice physique régulier améliore le fonctionnement cognitif, augmente les protéines neurotrophiques cérébrales, telles que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), et prévient les maladies cognitives [76–78]. Des découvertes récentes mettent en évidence un rôle de l'exercice aérobie dans la modulation des remodeleurs de la chromatine [21, 79–82]. ... Ces résultats ont été les premiers à démontrer qu'un exercice aérobie aigu et relativement court module les modifications épigénétiques. Les modifications épigénétiques transitoires observées en raison de l'entraînement à la course chronique ont également été associées à de meilleures stratégies d'apprentissage et d'adaptation au stress, à des changements épigénétiques et à une augmentation des neurones c-Fos-positifs ... Néanmoins, ces études démontrent l'existence de changements épigénétiques après une phase aiguë et chronique. l'exercice et montrent qu'ils sont associés à une fonction cognitive améliorée et à des marqueurs élevés des facteurs neurotrophiques et de l'activité neuronale (BDNF et c-Fos). ... Les changements induits par l'entraînement aérobie du profil des miARN dans le cerveau semblent dépendre de l'intensité [164]. Ces quelques études fournissent une base pour une exploration plus approfondie des miARN potentiels impliqués dans le développement et la récupération du cerveau et des neurones grâce à des exercices aérobies.
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Une gamme de plates-formes validées a évalué la FC dans trois domaines: la fonction exécutive (12 études), la mémoire (quatre études) et la vitesse de traitement (sept études). ... Dans les études sur la fonction exécutive, cinq ont trouvé un SE significatif en faveur d'une AP plus élevée, allant de petite à grande. Bien que trois des quatre études dans le domaine de la mémoire aient rapporté un avantage significatif d'une PA plus élevée, il n'y avait qu'un SE significatif, qui favorisait une PA faible. Seule une étude examinant la vitesse de traitement avait un SE significatif, favorisant une PA plus élevée.
CONCLUSIONS: Un ensemble limité de preuves soutient un effet positif de l'AP sur la mucoviscidose chez les adultes jeunes à d'âge moyen. Des recherches supplémentaires sur cette relation à ce stade d'âge sont justifiées. ...
Des effets positifs significatifs de l'AP sur la fonction cognitive ont été trouvés dans 12 des 14 manuscrits inclus, la relation étant la plus cohérente pour la fonction exécutive, intermédiaire pour la mémoire et faible pour la vitesse de traitement. - ^ a b c Schuch FB, Vancampfort D, Rosenbaum S, Richards J, Ward PB, Stubbs B (juillet 2016). "L'exercice améliore la qualité de vie physique et psychologique chez les personnes souffrant de dépression: une méta-analyse comprenant l'évaluation de la réponse du groupe témoin" . Psychiatrie Res . 241 : 47–54. doi : 10.1016 / j.psychres.2016.04.054 . PMID 27155287 . S2CID 4787287 .
L'exercice a établi son efficacité en tant qu'antidépresseur chez les personnes souffrant de dépression. ... L'exercice a considérablement amélioré les domaines physiques et psychologiques et la qualité de vie globale. ... Le manque d'amélioration parmi les groupes témoins renforce le rôle de l'exercice comme traitement de la dépression avec des avantages pour la qualité de vie.
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Les recherches sur les effets de l'exercice sur les personnes âgées se sont principalement concentrées sur les changements structurels et fonctionnels du cerveau liés à l'amélioration cognitive. En particulier, plusieurs études transversales et interventionnelles ont montré une association positive entre l'activité physique et la cognition chez les personnes âgées [86] et une corrélation inverse avec le déclin cognitif et la démence [87]. Les adultes plus âgés inscrits à une intervention de conditionnement physique aérobie de 6 mois ont augmenté le volume cérébral à la fois dans la matière grise (cortex cingulaire antérieur, zone motrice supplémentaire, gyrus frontal moyen postérieur et lobe temporal supérieur gauche) et dans la substance blanche (tiers antérieur du corps calleux) [88 ]. En outre, Colcombe et ses collègues ont montré que les personnes âgées ayant des niveaux de forme cardiovasculaire plus élevés sont plus aptes à activer les ressources attentionnelles, y compris une diminution de l'activation du cortex cingulé antérieur. L'un des mécanismes possibles par lesquels l'activité physique peut bénéficier de la cognition est que l'activité physique maintient la plasticité cérébrale, augmente le volume cérébral, stimule la neurogenèse et la synaptogenèse et augmente les facteurs neurotrophiques dans différentes zones du cerveau, offrant éventuellement une réserve contre le déclin cognitif ultérieur et la démence [ 89, 90].
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Une vaste collection de recherches chez l'homme a montré qu'un seul exercice modifie le comportement au niveau de l'état affectif et du fonctionnement cognitif de plusieurs manières clés. En termes d'état affectif, l'exercice aigu diminue l'affect négatif, augmente l'affect positif et diminue la réponse psychologique et physiologique au stress aigu [28]. Il a été rapporté que ces effets persistaient jusqu'à 24 heures après l'arrêt de l'exercice [28, 29, 53]. En termes de fonctionnement cognitif, l'exercice aigu améliore principalement les fonctions exécutives dépendant du cortex préfrontal, y compris l'attention, la mémoire de travail, la résolution de problèmes, la flexibilité cognitive, la fluidité verbale, la prise de décision et le contrôle inhibiteur [9]. Il a été démontré que ces changements positifs se produisent avec des intensités d'exercice très faibles à très élevées [9], avec des effets pouvant durer jusqu'à deux heures après la fin de l'exercice (Fig. 1A) [27]. De plus, bon nombre de ces évaluations neuropsychologiques mesurent plusieurs aspects du comportement, y compris à la fois l'exactitude des performances et la vitesse de traitement. McMorris et Hale ont effectué une méta-analyse examinant les effets de l'exercice aigu sur la précision et la vitesse de traitement, révélant que la vitesse s'était considérablement améliorée après l'exercice, avec un effet minime ou nul sur la précision [17]. Ces auteurs ont conclu que l'augmentation de la difficulté ou de la complexité des tâches peut aider à augmenter l'effet de l'exercice intensif sur la précision. ... Cependant, dans une méta-analyse complète, Chang et ses collègues ont constaté que des intensités d'exercice allant de très léger (<50% MHR) à très dur (> 93% MHR) ont tous été rapportés pour améliorer le fonctionnement cognitif [9].
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Fait intéressant, certains symptômes de l'ergothérapie sont liés aux effets de la bêta-endorphine (extrémité bêta (1-31)). Certains de ses effets, tels que l'analgésie, l'augmentation de la tolérance au lactate et l'euphorie induite par l'exercice, sont importants pour l'entraînement.
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Le high du coureur décrit un état euphorique résultant de la course de longue distance.
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Cette revue systématique et méta-analyse a révélé que l'activité physique réduisait les symptômes dépressifs chez les personnes atteintes d'une maladie psychiatrique. La méta-analyse actuelle diffère des études précédentes, car elle incluait des participants présentant des symptômes dépressifs avec une variété de diagnostics psychiatriques (à l'exception de la dysthymie et des troubles de l'alimentation). ... Cette revue fournit des preuves solides de l'effet antidépresseur de l'activité physique; cependant, la modalité, le volume et l'intensité optimaux de l'exercice restent à déterminer. ...
Conclusion Il
existe peu d'interventions permettant aux patients d'espérer améliorer simultanément les symptômes psychiatriques et la santé physique sans risques significatifs d'effets indésirables. L'activité physique est très prometteuse pour améliorer les résultats des personnes atteintes de maladie mentale, et l'inclusion de programmes d'activité physique et d'exercice dans les établissements de traitement est justifiée étant donné les résultats de cet examen. - ^ Szuhany KL, Bugatti M, Otto MW (octobre 2014). "Un examen méta-analytique des effets de l'exercice sur le facteur neurotrophique dérivé du cerveau" . J Psychiatr Res . 60C : 56–64. doi : 10.1016 / j.jpsychires.2014.10.003 . PMC 4314337 . PMID 25455510 .
Des preuves cohérentes indiquent que l'exercice améliore la cognition et l'humeur, avec des preuves préliminaires suggérant que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) peut médier ces effets. Le but de la méta-analyse actuelle était de fournir une estimation de la force de l'association entre l'exercice et l'augmentation des niveaux de BDNF chez l'homme à travers plusieurs paradigmes d'exercice. Nous avons mené une méta-analyse de 29 études (N = 1111 participants) examinant l'effet de l'exercice sur les niveaux de BDNF dans trois paradigmes d'exercice: (1) une seule séance d'exercice, (2) une séance d'exercice suivant un programme d'exercice régulier. et (3) les niveaux de BDNF au repos après un programme d'exercice régulier. Les modérateurs de cet effet ont également été examinés. Les résultats ont démontré une taille d'effet modérée pour les augmentations du BDNF après une seule séance d'exercice (g de Hedges = 0,46, p <0,001). En outre, un exercice régulier a intensifié l'effet d'une séance d'exercice sur les niveaux de BDNF (g de Hedges = 0,59, p = 0,02). Enfin, les résultats ont indiqué un petit effet de l'exercice régulier sur les niveaux de BDNF au repos (g de Hedges = 0,27, p = 0,005). ... L'analyse de la taille de l'effet soutient le rôle de l'exercice en tant que stratégie pour améliorer l'activité du BDNF chez l'homme.
- ^ Lees C, Hopkins J (2013). "Effet de l'exercice aérobie sur la cognition, la réussite scolaire et la fonction psychosociale chez les enfants: une revue systématique d'essais contrôlés randomisés" . Prev Chronic Dis . 10 : E174. doi : 10.5888 / pcd10.130010 . PMC 3809922 . PMID 24157077 .
Cette omission est pertinente, étant donné la preuve que l'activité physique basée sur l'aérobie génère des changements structurels dans le cerveau, tels que la neurogenèse, l'angiogenèse, l'augmentation du volume de l'hippocampe et la connectivité (12,13). Chez les enfants, une relation positive entre la capacité aérobie, le volume de l'hippocampe et la mémoire a été trouvée (12,13). ... Les résultats en matière de santé mentale comprenaient une dépression réduite et une meilleure estime de soi, bien qu'aucun changement n'ait été observé dans les niveaux d'anxiété (18). ... Cette revue systématique de la littérature a révélé que [l'activité physique aérobie (APA)] est positivement associée à la cognition, à la réussite scolaire, au comportement et au fonctionnement psychosocial. Il est important de noter que Shephard a également montré que le temps du programme réaffecté à l'APA se traduit toujours par une amélioration mesurable, quoique minime, des performances scolaires (24). ... L'activité aérobie réelle ne semble pas être un facteur majeur; les interventions ont utilisé de nombreux types différents d'APA et ont trouvé des associations similaires. Dans les études d'association positive, l'intensité de l'activité aérobie était modérée à vigoureuse. Le temps passé en APA variait considérablement entre les études; cependant, même 45 minutes par semaine semblaient avoir un avantage.
- ^ a b c d Mura G, Moro MF, Patten SB, Carta MG (2014). "L'exercice en tant que stratégie complémentaire pour le traitement du trouble dépressif majeur: une revue systématique". CNS Spectr . 19 (6): 496–508. doi : 10.1017 / S1092852913000953 . PMID 24589012 .
Considérées globalement, les études incluses dans la présente revue ont montré une forte efficacité de l'exercice combiné aux antidépresseurs. ...
Conclusions
Il s'agit de la première revue à s'être concentrée sur l'exercice en tant que stratégie complémentaire dans le traitement du TDM. Nos résultats corroborent certaines observations antérieures basées sur peu d'études et difficiles à généraliser. 41,51,73,92,93 Compte tenu des résultats du présent article, il semble que l'exercice pourrait être une stratégie efficace pour renforcer l'effet antidépresseur des traitements médicamenteux. De plus, nous émettons l'hypothèse que le rôle principal de l'exercice sur la dépression résistante au traitement est d'induire la neurogenèse en augmentant l'expression du BDNF, comme l'ont démontré plusieurs études récentes. - ^ Den Heijer AE, Groen Y, Tucha L, Fuermaier AB, Koerts J, Lange KW, Thome J, Tucha O (juillet 2016). "Sweat it out? Les effets de l'exercice physique sur la cognition et le comportement chez les enfants et les adultes atteints de TDAH: une revue systématique de la littérature" . J. Neural Transm. (Vienne) . 124 (Suppl 1): 3–26. doi : 10.1007 / s00702-016-1593-7 . PMC 5281644 . PMID 27400928 .
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La présente revue résume l'impact des interventions d'exercice (d'une durée de 1 à 10 semaines avec au moins deux séances par semaine) sur les paramètres liés au TDAH chez les enfants de 7 à 13 ans. Nous pouvons en conclure que tous les différents types d'exercices (ici le yoga , les jeux actifs avec et sans implication de balles, la marche et l'entraînement sportif) atténuent les symptômes caractéristiques du TDAH et améliorent le comportement social, la motricité, la force et les paramètres neuropsychologiques sans aucun côté indésirable. effets. Les rapports disponibles ne révèlent pas le type, l'intensité, la durée et la fréquence d'exercice qui sont les plus efficaces à cet égard et des recherches futures axées sur cette question avec des interventions à long terme randomisées et contrôlées sont justifiées.
- ^ Petersen RC, Lopez O, Armstrong MJ, Getchius T, Ganguli M, Gloss D, Gronseth GS, Marson D, Pringsheim T, Day GS, Sager M, Stevens J, Rae-Grant A (janvier 2018). "Récapitulatif de mise à jour des lignes directrices de pratique: déficience cognitive légère - Rapport du sous-comité d'élaboration, de diffusion et de mise en œuvre des lignes directrices de l'American Academy of Neurology" . Neurologie . Article spécial. 90 (3): 126-135. doi : 10.1212 / WNL.0000000000004826 . PMC 5772157 . PMID 29282327 . Résumé profane - L' exercice peut améliorer la capacité de réflexion et la mémoire (27 décembre 2017).
Chez les patients atteints de MCI, l'entraînement physique (6 mois) est susceptible d'améliorer les mesures cognitives et l'entraînement cognitif peut améliorer les mesures cognitives. ... Les cliniciens devraient recommander une activité physique régulière (niveau B). ... Recommandation
Pour les patients diagnostiqués avec un MCI, les cliniciens devraient recommander une activité physique régulière (deux fois par semaine) dans le cadre d'une approche globale de prise en charge (niveau B). - ^ Farina N, Rusted J, Tabet N (janvier 2014). "L'effet des interventions d'exercice sur le résultat cognitif dans la maladie d'Alzheimer: une revue systématique". Int Psychogeriatr . 26 (1): 9–18. doi : 10.1017 / S1041610213001385 . PMID 23962667 .
Six ECR ont été identifiés qui considéraient exclusivement l'effet de l'exercice chez les patients atteints de MA. L'exercice a généralement un effet positif sur le taux de déclin cognitif de la MA. Une méta-analyse a révélé que les interventions d'exercice ont un effet positif sur la fonction cognitive globale, 0,75 (IC à 95% = 0,32-1,17). ... Le sous-type de démence le plus répandu est la maladie d'Alzheimer (MA), qui représente jusqu'à 65,0% de tous les cas de démence ... Le déclin cognitif de la MA est attribuable au moins en partie à l'accumulation de protéines amyloïdes et tau, qui favorisent dysfonctionnement neuronal et mort (Hardy et Selkoe, 2002; Karran et al., 2011). Des preuves dans des modèles murins transgéniques de la MA, dans lesquels les souris ont une charge amyloïde artificiellement élevée, suggèrent que les programmes d'exercice sont capables d'améliorer la fonction cognitive (Adlard et al., 2005; Nichol et al., 2007). Adlard et ses collègues ont également déterminé que l'amélioration des performances cognitives s'est produite en conjonction avec une charge amyloïde réduite. La recherche qui comprend des indices directs de changement de ces biomarqueurs aidera à déterminer les mécanismes par lesquels l'exercice peut agir sur la cognition dans la MA.
- ^ Rao AK, Chou A, Bursley B, Smulofsky J, Jezequel J (janvier 2014). "Revue systématique des effets de l'exercice sur les activités de la vie quotidienne chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer" . Suis J Occup Ther . 68 (1): 50-56. doi : 10.5014 / ajot.2014.009035 . PMC 5360200 . PMID 24367955 .
La maladie d'Alzheimer (MA) est un trouble neurologique progressif caractérisé par une perte de la fonction cognitive, un comportement anormal et une diminution de la capacité à effectuer les activités de base de la vie quotidienne [(AVQ)] ... Toutes les études ont inclus des personnes atteintes de la MA qui ont suivi un programme d'exercice consistant d'entraînement aérobie, de force ou d'équilibre ou toute combinaison des trois. La durée des programmes d'exercice variait de 12 semaines à 12 mois. ... Six études portant sur 446 participants ont testé l'effet de l'exercice sur la performance ADL ... l'exercice a eu un effet important et significatif sur la performance ADL (z = 4,07, p <.0001; taille d'effet moyenne = 0,80). ... Ces effets positifs étaient apparents avec des programmes d'une durée de 12 semaines (Santana-Sosa et al., 2008; Teri et al., 2003) et d'une durée intermédiaire de 16 semaines (Roach et al., 2011; Vreugdenhil et al. ., 2012) à 6 mois (Venturelli et al., 2011) et 12 mois (Rolland et al., 2007). De plus, les effets positifs d'une intervention de 3 mois ont duré 24 mois (Teri et al., 2003). ... Aucun effet indésirable de l'exercice sur les performances de l'ADL n'a été noté. ... L'étude avec la plus grande taille d'effet a mis en œuvre un programme de marche et d'aérobie de seulement 30 minutes quatre fois par semaine (Venturelli et al., 2011).
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Des études observationnelles longitudinales montrent une association entre des niveaux plus élevés d'activité physique et un risque réduit de déclin cognitif et de démence. On peut plaider en faveur d’une interprétation causale. Les recherches futures devraient utiliser des mesures objectives de l'activité physique, ajuster la gamme complète des facteurs de confusion et avoir une durée de suivi adéquate. Idéalement, des essais contrôlés randomisés seront menés. ... Dans l'ensemble, cependant, les résultats confirment la notion de relation causale entre l'activité physique, le déclin cognitif et la démence, selon les critères établis pour l'inférence causale.
- ^ Carroll ME, Smethells JR (février 2016). "Les différences de sexe dans le dysfonctionnement comportemental: le rôle dans la toxicomanie et les nouveaux traitements" . De face. La psychiatrie . 6 : 175. doi : 10.3389 / fpsyt.2015.00175 . PMC 4745113 . PMID 26903885 .
Il y a de plus en plus de preuves que l'exercice physique est un traitement utile pour prévenir et réduire la toxicomanie ... Chez certaines personnes, l'exercice a ses propres effets gratifiants, et une interaction économique comportementale peut se produire, de sorte que les récompenses physiques et sociales de l'exercice peuvent se substituer à les effets gratifiants de l’abus de drogues. … L'intérêt de cette forme de traitement de la toxicomanie chez les animaux de laboratoire et les humains est que l'exercice, s'il peut se substituer aux effets bénéfiques des drogues, pourrait s'auto-entretenir sur une période de temps prolongée. Les travaux réalisés à ce jour chez [les animaux de laboratoire et les humains] concernant l'exercice comme traitement de la toxicomanie appuient cette hypothèse. ... Cependant, une étude RTC a été récemment rapportée par Rawson et al. (226), où ils utilisaient 8 semaines d'exercice comme traitement post-résidentiel pour la dépendance à la METH, ont montré une réduction significative de l'utilisation (confirmée par des écrans d'urine) chez les participants qui utilisaient de la méthamphétamine pendant 18 jours ou moins par mois. ... Les recherches animales et humaines sur l'exercice physique comme traitement de la dépendance aux stimulants indiquent qu'il s'agit de l'un des traitements les plus prometteurs à l'horizon. [italiques ajoutés]
- ^ Lynch WJ, Peterson AB, Sanchez V, Abel J, Smith MA (septembre 2013). "L'exercice comme un nouveau traitement pour la toxicomanie: une hypothèse neurobiologique et dépendant du stade" . Neurosci Biobehav Rev . 37 (8): 1622–1644. doi : 10.1016 / j.neubiorev.2013.06.011 . PMC 3788047 . PMID 23806439 .
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À l'instar de l'enrichissement de l'environnement, des études ont montré que l'exercice réduit l'auto-administration et la rechute en toxicomanie (Cosgrove et al., 2002; Zlebnik et al., 2010). Il existe également des preuves que ces résultats précliniques se traduisent dans les populations humaines, car l'exercice réduit les symptômes de sevrage et les rechutes chez les fumeurs abstinents (Daniel et al., 2006; Prochaska et al., 2008), et un programme de récupération des médicaments a connu du succès chez les participants. qui s'entraînent et participent à un marathon dans le cadre du programme (Butler, 2005). ... Chez l'homme, le rôle de la signalisation dopaminergique dans les processus de sensibilisation incitative a récemment été mis en évidence par l'observation d'un syndrome de dérégulation dopaminergique chez certains patients prenant des médicaments dopaminergiques. Ce syndrome est caractérisé par une augmentation (ou compulsive) induite par la médication de l'engagement dans des récompenses non liées à la drogue comme le jeu, le shopping ou les relations sexuelles (Evans et al., 2006; Aiken, 2007; Lader, 2008).
- ^ Linke SE, Ussher M (2015). "Traitements basés sur l'exercice pour les troubles liés à l'usage de substances: preuves, théorie et caractère pratique" . Suis J L'abus d'alcool et de drogues . 41 (1): 7–15. doi : 10.3109 / 00952990.2014.976708 . PMC 4831948 . PMID 25397661 .
Les recherches limitées menées suggèrent que l'exercice peut être un traitement d'appoint efficace pour les SUD. Contrairement aux rares essais d'intervention à ce jour, une abondance relative de littérature sur les raisons théoriques et pratiques à l'appui de l'enquête sur ce sujet a été publiée. ... de nombreuses raisons théoriques et pratiques appuient les traitements basés sur l'exercice pour les SUD, y compris le profil de sécurité psychologique, comportemental, neurobiologique, presque universel et les effets positifs globaux sur la santé.
- ^ Zhou Y, Zhao M, Zhou C, Li R (juillet 2015). "Les différences de sexe dans la toxicomanie et la réponse à l'intervention d'exercice: Des études humaines aux études animales" . De face. Neuroendocrinol . 40 : 24–41. doi : 10.1016 / j.yfrne.2015.07.001 . PMC 4712120 . PMID 26182835 .
Collectivement, ces résultats démontrent que l'exercice peut servir de substitut ou de compétition à l'abus de drogues en modifiant l'immunoréactivité ΔFosB ou cFos dans le système de récompense pour se protéger contre une consommation de drogue ultérieure ou antérieure. ... Comme brièvement examiné ci-dessus, un grand nombre d'études sur les humains et les rongeurs montrent clairement qu'il existe des différences entre les sexes dans la toxicomanie et l'exercice. Les différences entre les sexes se retrouvent également dans l'efficacité de l'exercice sur la prévention et le traitement de la toxicomanie, ainsi que dans les mécanismes neurobiologiques sous-jacents. Le postulat selon lequel l'exercice constitue une intervention idéale pour la toxicomanie a été largement reconnu et utilisé dans la réadaptation humaine et animale. ... En particulier, d'autres études sur le mécanisme neurobiologique de l'exercice et ses rôles dans la prévention et le traitement de la toxicomanie sont nécessaires.
- ^ Cormie P, Nowak AK, Chambers SK, Galvão DA, Newton RU (avril 2015). "Le rôle potentiel de l'exercice en neuro-oncologie" . De face. Oncol . 5 : 85. doi : 10.3389 / fonc.2015.00085 . PMC 4389372 . PMID 25905043 .
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L'exercice est modérément plus efficace qu'une intervention de contrôle pour réduire les symptômes de la dépression, mais l'analyse d'essais méthodologiquement robustes ne montre qu'un effet plus faible en faveur de l'exercice. Par rapport aux thérapies psychologiques ou pharmacologiques, l'exercice ne semble pas plus efficace, bien que cette conclusion soit basée sur quelques petits essais.
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Le Ca-HMB a conduit à un pic significatif et rapide (<60 min) des concentrations plasmatiques de HMB (483,6 ± 14,2 μM, p <0,0001). Cette augmentation du plasma HMB était accompagnée par des augmentations de MPS (PA: 0,046 ± 0,004% / h, CaHMB: 0,072 ± 0,004% / h, p <[0,001]) et des suppressions de MPB (PA: 7,6 ± 1,2 μmol Phe par jambe min −1 , Ca-HMB: 5,2 ± 0,8 μmol Phe par jambe min −1 , p <0,01). ... Au cours des premières 2,5 h, nous avons recueilli des mesures postabsorption / à jeun, les volontaires ont ensuite consommé 3,42 g de Ca-HMB (équivalent à 2,74 g de FA-HMB) ... Il peut sembler difficile pour quelqu'un de concilier cette fourniture aiguë de CaHMB, en l'absence de nutrition exogène (c.-à-d. EAA) et après un jeûne d'une nuit, est toujours capable de susciter une stimulation robuste, peut-être presque maximale de la MPS, ce qui soulève la question de savoir où les substrats supplémentaires d'AA nécessaires pour soutenir cette MPS la réponse vient de. Il semblerait que les AA pour soutenir cette réponse proviennent de pools intracellulaires / plasmatiques endogènes et / ou de la dégradation des protéines (qui augmentera pendant les périodes de jeûne). ... Pour conclure, une grande dose orale unique (~ 3 g) de Ca-HMB stimule fortement (presque au maximum) l'anabolisme des muscles squelettiques, en l'absence d'apport nutritionnel supplémentaire; les effets anabolisants du Ca-HMB sont équivalents au FA-HMB, malgré des différences supposées de biodisponibilité (Fig. 4).
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L'exercice physique aérobie (PE) active la libération de facteurs neurotrophiques et favorise l'angiogenèse, facilitant ainsi la neurogenèse et la synaptogenèse, qui à leur tour améliorent la mémoire et les fonctions cognitives. ... L'exercice limite l'altération des neurones dopaminergiques de la substance noire et contribue au fonctionnement optimal des noyaux gris centraux impliqués dans les commandes et le contrôle moteurs par des mécanismes adaptatifs impliquant la dopamine et la neurotransmission du glutamate.
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Des preuves cohérentes indiquent que l'exercice améliore la cognition et l'humeur, avec des preuves préliminaires suggérant que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) peut médier ces effets. Le but de la méta-analyse actuelle était de fournir une estimation de la force de l'association entre l'exercice et l'augmentation des niveaux de BDNF chez l'homme à travers plusieurs paradigmes d'exercice. Nous avons mené une méta-analyse de 29 études (N = 1111 participants) examinant l'effet de l'exercice sur les niveaux de BDNF dans trois paradigmes d'exercice: (1) une seule séance d'exercice, (2) une séance d'exercice suivant un programme d'exercice régulier. et (3) les niveaux de BDNF au repos après un programme d'exercice régulier. Les modérateurs de cet effet ont également été examinés. Les résultats ont démontré une taille d'effet modérée pour les augmentations du BDNF après une seule séance d'exercice (g de Hedges = 0,46, p <0,001). En outre, un exercice régulier a intensifié l'effet d'une séance d'exercice sur les niveaux de BDNF (g de Hedges = 0,59, p = 0,02). Enfin, les résultats ont indiqué un petit effet de l'exercice régulier sur les niveaux de BDNF au repos (g de Hedges = 0,27, p = 0,005). ... L'analyse de la taille de l'effet soutient le rôle de l'exercice en tant que stratégie pour améliorer l'activité du BDNF chez l'homme
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D'un point de vue moléculaire, il a été démontré que des taux systémiques élevés de facteurs de croissance circulants tels que le facteur de croissance endothélial vasculaire et le facteur de croissance analogue à l'insuline 1 (IGF-1) dans le sang provoqués par une activité physique accrue contribuent, en partie, à des améliorations de la neurogenèse (Trejo et al.2001; Fabel et al.2003).
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Surtout, l'exercice physique peut améliorer la signalisation des facteurs de croissance directement ou indirectement en réduisant la signalisation pro-inflammatoire [33]. Les augmentations induites par l'exercice des monoamines cérébrales (noradrénaline et sérotonine) peuvent également contribuer à une expression accrue du BDNF hippocampique [194]. En outre, il a été démontré que d'autres facteurs de croissance - facteur de croissance analogue à l'insuline-1 (IGF-1) et facteur de croissance endothéliale vasculaire - jouent un rôle important dans les effets induits par le BDNF sur la neuroplasticité [33,172,190,192], ainsi que dans l'exercice d'effets neuroprotecteurs. de leurs propres [33,214,215], contribuant ainsi aux effets bénéfiques de l'exercice sur la santé du cerveau.
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Des recherches abondantes au cours de la dernière décennie ont montré que l'exercice est l'un des plus puissants promoteurs de la neurogenèse dans le cerveau des rongeurs adultes (97, 102) et des humains (1,61), ce qui a introduit la possibilité que la prolifération des neurones puisse contribuer à la prolifération des neurones. amélioration cognitive observée avec l'exercice. En plus du BDNF, les actions de l'IGF-1 et du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF) (54) sont considérées comme essentielles pour les effets angiogéniques et neurogènes de l'exercice dans le cerveau. Si l'action de l'exercice sur l'angiogenèse cérébrale est connue depuis de nombreuses années (10), ce n'est que récemment que les adaptations neurovasculaires de l'hippocampe ont été associées à la fonction cognitive (29). L'exercice améliore la prolifération des cellules endothéliales du cerveau dans tout le cerveau (113), l'expression du gène de l'IGF de l'hippocampe (47) et les taux sériques d'IGF (178) et de VEGF (63). L'IGF-1 et le VEGF, apparemment produits à la périphérie, soutiennent la neurogenèse et l'angiogenèse induites par l'exercice, comme corroboré par le blocage des effets de l'exercice en utilisant des anticorps contre l'IGF-1 (47) ou le VEGF (63).
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Des améliorations liées à l'exercice de la fonction et de la structure du cerveau peuvent être conférées par les adaptations concomitantes de la fonction et de la structure vasculaires. L'exercice aérobie augmente les niveaux périphériques de facteurs de croissance (par exemple, BDNF, IFG-1 et VEGF) qui traversent la barrière hémato-encéphalique (BHE) et stimulent la neurogenèse et l'angiogenèse (Trejo et al., 2001; Lee et al., 2002) ; Fabel et al., 2003; Lopez-Lopez et al., 2004). Conformément à cela, l'élargissement de l'hippocampe lié à l'exercice était accompagné d'une augmentation du volume sanguin cérébral et des densités capillaires (Pereira et al., 2007). Une perfusion cérébrale améliorée peut non seulement faciliter la fourniture de substrats énergétiques, mais également réduire le risque de lésions cérébrales d'origine vasculaire, y compris la MWM et l'infarctus silencieux (Tseng et al., 2013). De plus, des exercices d'aérobie réguliers sont associés à des niveaux plus faibles de dépôt d'Aβ chez les individus avec APOE4 positif (Head et al., 2012), ce qui peut également réduire le risque d'angiopathie amyloïde cérébrale et de micro-saignements (Poels et al., 2010).
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Liens externes
- Compendium des activités physiques pour adultes - un site Web contenant des listes de valeurs d' équivalent métabolique de la tâche (MET) pour un certain nombre d'activités physiques, basées sur PMID 8292105 , 10993420 et 21681120
- Activité physique et environnement - conseils sur la promotion et la création d'environnements physiques qui soutiennent des niveaux accrus d'activité physique.
- Thème MedLinePlus sur l'exercice et la condition physique
- Référence du Science Daily sur l'exercice physique